Dernière mise à jour à 08h33 le 21/08
Le gouvernement sud-africain a annoncé dimanche avoir accordé l'immunité diplomatique à la Première Dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, qui est accusée d'agression en Afrique du Sud.
"Je reconnais par les présentes les immunités et les privilèges de la Première Dame de la République du Zimbabwe, Grace Mugabe", a déclaré la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération Maite Nkoana-Mashabane dans un avis.
La décision a été prise conformément aux pouvoirs conférés par la loi sur les immunités diplomatiques, et "dans l'intérêt de l'Afrique du Sud", a ajouté la ministre.
Les immunités et les privilèges que jouit Mme Mugabe sont reconnus dans le droit international, a expliqué Mme Nkoana-Mashabane.
Le groupe des droits civils AfriForum a pourtant déclaré qu'il saisirait la justice pour contester l'immunité diplomatique accordée à Mme Mugabe, décrivant la décision comme étant "incorrecte".
L'épouse du président zimbabwéen Robert Mugabe est impliquée dans une affaire judiciaire pour avoir battu un mannequin à Johannesburg le 13 ao?t.
Le mannequin, Gabriella Engels, a affirmé que Mme Mugabe l'a agressée dans un h?tel à Johannesburg. Des reportages affirment que Mme Engels faisait la fête avec deux fils de la Première Dame du Zimbabwe lors de l'agression.
A la suite de l'agression, le gouvernement zimbabwéen a envoyé une correspondance au gouvernement sud-africain, demandant l'immunité diplomatique pour la Première Dame.
Mme Mugabe, qui était en Afrique du Sud à des fins médicales, aurait quitté l'Afrique du Sud avec son mari qui vient d'assister au 37e sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe à Pretoria, selon des reportages.