Dernière mise à jour à 09h49 le 31/07
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a indiqué samedi qu'il n'était pas prêt à se retirer en laissant derrière un parti brisé.
M. Mugabe a dit qu'il prend son temps pour nommer un successeur jusqu'à ce qu'il est convaincu que le parti est uni et que la personne qui va le succéder a obtenu "les mêmes envergure et approbation que je suis arrivé à me procurer au cours des années pour le parti".
Il a noté que malgré son age avancé, il est toujours assez fort pour continuer en tant que président, ajoutant que récemment son médecin était surpris de constater que "j'ai un système osseux très fort", en raison de "son exercice physique de routine" selon le médecin.
En ce qui concerne les querelles de faction qui paralysent son parti, M. Mugabe a indiqué que certains des personnes aspirant à la présidence étaient des tribalistes qui sont incapables d'unir le parti et les Zimbabwéens.
"Certains sont divisés en termes de la tribu et se méprisent les uns et les autres, et une fois que vous avez ce genre de propos, vous n'allez pas devenir une personne qui peut unir du tout", a ajouté M. Mugabe.
Il s'est ainsi exprimé après les propos tenus jeudi par sa femme, Grace Mugabe, dans lesquels elle l'a exhorté à nommer un successeur et calmer les disputes actuelles au sein de son parti ZANU-PF sur son succession.
M. Mugabe a demandé à ceux qui soufflent sur le factionnalisme de "l'arrêter" et exhorté les membres du parti à discuter et de résoudre leurs différences de manière amicale.
Le dirigent de 93 ans cherchera une réélection l'an prochain après être soutenu par son parti. Mais des conflits internes continuent dans son parti sur son succession.