Dernière mise à jour à 08h47 le 18/08
Au moins trois militaires burkinabè ont été tués et deux autres blessés quand leur véhicule a sauté jeudi sur une mine anti personnelle à Touronata, dans le nord du pays, ont annoncé les médias locaux citant des sources sécuritaires.
Les autorités militaires n'ont pas encore communiqué sur l'incident, mais des habitants de la localité ont affirmé avoir vu des militaires blessés.
Le nord du Burkina Faso est régulièrement la cible d'attaque terroriste contre l'armée et les populations civiles.
C'est dans le Sahel burkinabè à la frontière avec le Mali et le Niger que s'est retranché un djihadiste burkinabè du nom de Malam Ibrahim Dicko qui a déjà revendiqué plusieurs attaques contre les positions de l'armée et contre les villageois.
Une opération militaire conjointe du Burkina Faso, du Mali et de la France a permis de diminuer la puissance de frappe des hommes de M. Dicko qui procèdent par des actes isolés.
En fin juillet au moins neuf personnes ont été tuées en une semaine, dans des attaques ciblées dans cette partie alors que le gouvernement a décidé d'injecter plus de 455 milliards de FCFA dans le nord du pays, l'une des régions les pauvres du pays et permanemment la cible des terroristes.
Cette nouvelle attaque contre l'armée intervient quatre jours après une attaque terroriste qui a fait 18 morts et une vingtaine de blessés à Ouagadougou, qui n'est pas encore revendiquée. Cette attaque à Ouagadougou porte le même mode opératoire que celle de janvier 2016 ayant fait une trentaine de morts sur la même avenue de Ouagadougou, qui a été revendiqué par Al-Qa?da au Maghreb islamique (AQMI).