Dernière mise à jour à 08h37 le 27/04
Les responsables des autorités anti-corruption d'une dizaine de pays africains réunis les 26 et 27 avril à Brazzaville, au Congo, échangent leurs expériences dans la lutte contre la corruption et la fraude.
Il s'agit de la deuxième assemblée générale de l'Association des autorités anti-corruption d'Afrique. Elle est organisée sur le thème : "l'exploitation des nouvelles tendances dans la lutte contre la corruption".
Les participants venus, entre autres, du Nigeria, du Ghana, du Sénégal, du Gabon, du Burundi, du Cameroun, de la Sierra Léone et du Congo, entendent mettre en place une vision commune pour la lutte contre ce fléau.
Mais avant cela, ils sont appelés à évaluer la mise en ?uvre du plan stratégique de lutte contre la corruption 2014-2018 adoptée lors de la première assemblée générale de cette association tenue en 2013 à Accra, au Ghana.
Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, qui a ouvert ces assises, a alerté l'opinion sur la montée de la corruption, devenue selon lui, "une forme de menace à la stabilité socio-économique et culturelle des états". Il a invité les participants aux travaux à proposer des stratégies adéquates, en vue de permettre à leurs pays d'être plus efficaces dans la lutte contre la corruption et fraude.
"A l'allure où vont les choses, il faut craindre qu'avec le temps, la corruption devienne une situation normale et l'honnêteté un délit. Nous savons que notre mission est noble et très difficile, mais pas impossible", a renchéri Emmanuel Olita, président de l'Observatoire anti-corruption du Congo.