Dernière mise à jour à 08h25 le 18/02
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) du Niger vient de lancer les activités du Centre de monitoring de l'élection présidentielle, dont le premier tour, couplé aux législatives, aura lieu le 21 février, rapporte l'Agence nigérienne de presse (ANP).
Le Centre de monitoring des opérations électorales a pour objectif de contribuer à l'organisation des élections démocratiques, inclusives, libres et transparentes dans un climat apaisé.
Cette initiative de la CNDH fait suite à une série d'activités et de rencontres avec différents acteurs nationaux et internationaux intervenant dans le processus électoral du Niger.
Au cours du lancement du Centre mardi, le président de la CNDH, Khalid Ikhiri, a rappelé que conformément à son mandat constitutionnel de veille au respect des droits humains, "la CNDH entend jouer pleinement son r?le dans la conduite de l'observation et du contr?le du processus électoral".
Il a appelé la classe politique nigérienne à "respecter les règles du jeu démocratique et à bannir toutes formes de discours et de propos tendant à remettre en cause l'unité nationale".
La CNDH va collaborer avec des structures de la société civile pour veiller à ce que les observateurs qui seront déployés à travers le pays effectuent un travail objectif, impartial et équitable", a indiqué M. Ikhiri.
Il a aussi exhorté les Nigériens à "sortir massivement, dans le calme et la sérénité le 21 février prochain, afin de s'acquitter de leur devoir constitutionnel dans le cadre de la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie dans notre pays".
Plus de 7 millions de Nigériens répartis dans 25.000 bureaux de vote sont appelés aux urnes le 21 février pour élire le président de la République et les 171 membres de l'Assemblée Nationale.
Une mission d'observation est dépêchée par le Comité Inter-Parlementaire de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA).