La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) déclare que les groupes armés n'ont plus de capacités de nuisance capables à mettre à mal les processus du développement et de la reconstruction du pays.

"Ensemble avec le gouvernement de la RDC, nous avons aujourd'hui réduit la capacité de nuisance des groupes armées sur toute l'étendue de la République", a affirmé le directeur de l'information publique de l'ONU en RDC, Charles Bambara.

Parlant du récent mouvement des diverses embuscades des éléments présumés de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR, rébellion rwandais) au Nord-Kivu (est) lors d'une récente rencontre avec la presse, M. Bambara a décalré que les actions de guérilla n'ont plus de portée à nuire la bonne marche de la RDC.

Il a toutefois souligné que la MONUSCO prend au sérieux cette nouvelle mode opératoire qui, selon lui, prouve clairement que les groupes rebelles n'ont plus le moyen de se regrouper comme c'était le cas dans les années passées.

Se félicitant des efforts "immenses" entre la MONUSCO et les Forces armées de la RDC (FARDC), M. Bambara a souligné l'importance d'une collaboration continue et étroite entre les deux forces "pour consolider ce que nous avons déjà réalisé ensemble".

Par ailleurs, la MONUSCO parle d'un succès important contre les miliciens de la Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) depuis le lancement des opérations militaires au début de l'année dernière en Ituri, district du nord-est de la RDC.

"Les éléments de la FRPI sont en débandante, plusieurs armes ont été récupérés et des milliers d'enfants, mais aussi des miliciens de la FRPI se sont rendus cette dernière semaine auprès de nos forces sur terrain", a affirmé le major Gos-Saldesse, porte-parole militaire de la MONUSCO.

Martin Kobler, chef de la MONUSCO, a affirmé lors d'un entretien avec les autorités du Nord-Kivu que l'image de la mission s'était améliorée grace à ses efforts fournis sur le terrain, mais reconna?t qu'il y a certaines questions liées à la sécurité qui méritent encore une solution.

"On a la question des FDLR qui est encore bloquée, mais qui doit nécessairement être réglée pour une paix durable", a plaider M. Kobler.

L'opération conjointe FARDC-MONUSCO contre les FDLR est bloquée depuis un certain temps à cause du désaccord entre les deux parties sur deux généraux congolais chargés des opérations.

L'ONU plaide toujours pour une reprise rapide de cette coopération pour consolider les efforts sécuritaires sur terrain.