La ville de Guangzhou, dans le sud de la Chine, utilise un robot parlant pour aider à la réadaptation des toxicomanes par le biais de consultations entre l'homme et la machine.

Alors que les autres robots sont con?us pour brouiller la frontière entre les humains et les machines, le robot de la capitale du Guangdong est particulièrement intéressant pour les toxicomanes qui trouvent gênant de s'adresser à des travailleurs sociaux.

Le "Tianche No. E", qui ressemble à un Baymax carré, a fait ses débuts samedi dans un centre de réadaptation communautaire du district de Nansha.

Grace aux algorithmes d'intelligence artificielle et aux mégadonnées, la machine offre des conseils individuels, une évaluation psychologique et un rappel des tests d'urine.

Le robot est co-développé par la commission de contr?le des stupéfiants du district et une entreprise de technologie chinoise pour simplifier le service de réadaptation, selon la commission.

Après avoir glissé une carte d'identité et subi une reconnaissance faciale, l'utilisateur peut commencer la consultation, une partie importante du suivi après le traitement de la toxicomanie, avec le robot, qui génère un rapport par la suite.

"Les consultations traditionnelles peuvent présenter des problèmes comme que des questions répétitives, un processus d'archivage compliqué et un manque d'analyse", explique Yang Qingqiu, commandant adjoint de la brigade antidrogue du district, qui apprécie le "Tianche No. E" qui a réduit de 80% leurs taches administratives.