Dernière mise à jour à 08h35 le 25/06
Le Liban est en train de mener des discussions avec l'Europe, la Turquie et d'autres pays pour construire des infrastructures dédiées à l'exportation pétrolière et gazière, a indiqué lundi Walid Nasr, président de l'Administration libanaise du pétrole.
"Le Liban importe pour l'instant son pétrole et son gaz. Si des ressources pétrolières et gazières sont découvertes au Liban, notre priorité sera de répondre d'abord aux besoins des domaines de l'électricité et de l'industrie et si nous avons assez de chance pour découvrir de grandes quantités, nous exporterons nos ressources", a précisé M. Nasr lors d'une conférence de la Fédération internationale des associations de transitaires et assimilés pour la région Afrique/Moyen-Orient (FIATA RAME), qui est organisée à Beyrouth pour la première fois (24-26 juin).
Nada Boustani, ministre libanaise de l'Energie, a annoncé plus t?t cette année le lancement de la deuxième attribution de licences pour l'exploration pétrolière et gazière extraterritoriale dans cinq blocs.
En février 2018, le pays avait signé ses premiers contrats d'exploration et de production pétrolières et gazières pour deux blocs d'énergie avec un consortium constitué de l'entreprise fran?aise Total, la société italienne Eni et le producteur russe Novatek.
Il reste à déterminer le nombre d'opportunités d'emploi que pourraient créer les domaines pétrolier et gazier, car le volume des ressources disponibles n'est pas connu dans les territoires offshore du pays, selon M. Nasr.
De plus, il a ajouté que chaque emploi apporté par les domaines pétrolier et gazier créerait neuf à dix empois dans d'autres domaines.