La Chine commencera à mettre en application cette année un plan d'action de trois ans pour un air plus propre, a fait savoir mercredi, un responsable de l'environnement.

Le plan vise à améliorer considérablement la qualité de l'air et la satisfaction du peuple à cet égard, a indiqué Zhao Yingmin, vice-ministre de l'Ecologie et de l'Environnement, lors d'une conférence de presse.

D'ici 2020, les émissions de dioxyde de soufre et d'oxyde d'ammonium doivent baisser de 15% au minimum par rapport aux niveaux de 2015, alors que les villes avec une faible qualité de l'air doivent baisser au moins de 18% la densité des PM 2,5, un indicateur principal de la pollution de l'air, selon le plan.

Les villes de niveau préfectoral et supérieur doivent voir le nombre de jours avec une bonne qualité de l'air atteindre 80% sur un an et le pourcentage de jours de forte pollution baisser de 25% ou plus par rapport aux niveau de 2015.

Pour atteindre ces objectifs, les autorités optimiseront la structure industrielle, promouvront l'énergie propre, développeront le transport vert et renforceront la coordination régionale, selon M. Zhao.

Des efforts seront en particulier faits dans les régions telles que la région Beijing-Tianjin-Hebei et les alentours, le delta du fleuve Yangtsé et les plaines des fleuves Fenhe et Weihe. Des moyens économiques, juridiques, technologiques et administratifs seront adoptés.

La Chine a accompli en 2017 toutes les missions majeures fixées dans le plan d'action de cinq ans pour un air propre, mais des défis subsistent encore. Un grand nombre de villes ont besoin d'améliorer leur qualité de l'air.