Dernière mise à jour à 15h40 le 04/01
Des chercheurs chinois ont découvert un locus de caractères quantitatifs (LCQ) qui peut être utilisé pour cultiver du riz à haute teneur en manganèse et à faible teneur en cadmium, a déclaré mardi l'Académie chinoise des Sciences agricoles dans un communiqué.
Selon Qian Qian, expert en chef et chercheur dans ce domaine à l'académie, les gens souffrent souvent d'un apport insuffisant en manganèse, minéral essentiel à la formation des os et à l'assimilation du cholestérol, des glucides et des protéines.
La teneur en manganèse du riz peut être enrichie par le biais de l'amélioration biologique, mais cela augmente également la teneur en cadmium, un métal lourd toxique, ce qui fait du contr?le des éléments présents dans le riz un défi majeur, a-t-il expliqué.
Des chercheurs ont créé une souche à partir de deux autres souches, une à haute teneur en manganèse et une à faible teneur en manganèse, et ont détecté un locus de caractères quantitatifs majeur via une carte génétique à haute densité.
Ils ont découvert que le locus de caractères quantitatifs contenait un gène qui régulait et contr?lait l'absorption du manganèse avec une baisse importante du cadmium, améliorant la capacité du système racinaire à absorber le manganèse.
La recherche est subventionnée par la Fondation nationale des sciences naturelles de la Chine.