Dernière mise à jour à 08h42 le 07/09
La province du Hebei, dans le nord de la Chine, a établi davantage de stations pour surveiller avec précision les polluants atmosphériques, dans le cadre de ses récents efforts pour lutter contre le smog.
Depuis le début de l'année, le département de la protection de l'environnement du Hebei a demandé à plusieurs villes d'installer des équipements pour collecter des données liées à la pollution de l'air, afin de créer un réseau provincial.
Handan, l'une des premières villes sur la liste à tester le réseau de surveillance précise, a établi 196 stations de collecte de données, selon un responsable du bureau municipal de la protection de l'environnement.
Des détecteurs ont été installés à proximité des usines industrielles importantes et des axes routiers et aériens principaux de la ville, en vue de collecter les données de six catégories de polluants majeurs, dont le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote, le monoxyde de carbone, l'ozone et deux tailles de particules fines.
Des détecteurs de poussière et de produits chimiques organiques volatiles ont été installés près de grands chantiers de construction et de stations-service.
"Si certaines données sont en hausse, notre personnel réagira immédiatement, en cherchant la source et en dépêchant des inspecteurs pour intervenir", a expliqué Gao Feng, directeur adjoint du Centre de surveillance de l'environnement de Handan.
"En juillet, plusieurs stations de surveillance ont rapporté des niveaux élevés de monoxyde de carbone. Nous avons immédiatement étudié les données et avons découvert qu'une aciérie dans le nord était la source polluante", a-t-il précisé.
"L'usine est située loin de la ville. Sans ces données, il aurait été difficile de trouver l'origine de la pollution", a-t-il ajouté.
Le Hebei souhaite baisser de 40% la densité de PM 2,5 (particules fines) d'ici 2020, par rapport aux niveaux de 2013, grace à la suppression de la capacité industrielle excessive.