à lire aussi :

• Le ? Spiderman fran?ais ? escalade la plus haute tour torsadée du monde
• Ces araignées qui se nourrissent de poissons…

Dans la bande dessinée, les dessins animés ou les films, Spiderman peut escalader des murs verticaux avec facilité, mais dans la vraie vie, il aurait besoin de 40% de son corps couvert de coussinets collants ou de ventouses pour grimper ces surfaces. Selon les scientifiques de l'Université de Cambridge, un être humain qui voudrait grimper comme une araignée ou une mouche devrait avoir des pieds ou des mains démesurément grands et couverts de ces accessoires autocollants.

Une analyse de la fa?on dont les animaux, les insectes et les arachnides peuvent défier la gravité a révélé qu'une fois que le poids corporel commence à devenir trop important, le corps devrait être en grande partie recouvert dans une vaste zone collante. Walter Federle, chercheur à l'Université de Cambridge a précisé les choses et donné un exemple qui en dit long : ? Si un être humain, par exemple, voulait monter un mur de la fa?on dont un gecko le fait, il aurait besoin de pieds démesurément grands et collants et des chaussures de pointure 145 ?.

Selon le Dr Labonte, escalader des murs d'escalade avec des tampons collants devient infaisable une fois qu'un animal atteint une certaine taille. Et le plus gros qui puisse le faire est le gecko, ce lézard qui peut grimper sur une grande variété de surfaces, y compris celles qui sont lisses, comme le verre. Le gecko possède une pression adhésive de 6,8 kg à 13,6 par pouce carré pour chaque membre, ce qui signifie qu'il peut accrocher son corps tout entier par un seul orteil, composé d'une structure hiérarchique microscopique de tiges ressemblant à des soies, de 100 microns de longueur et 2 microns de rayon, qui créent une force électrostatique connue sous le nom de Van der Waals.

Autrement dit, Spiderman, aussi impressionnant soit-il, ce n'est vraiment que du cinéma… il est bien trop lourd. Dans la vraie vie, il ne pourrait absolument pas se coller aux murs des gratte-ciel. Pour leur étude, les chercheurs ont comparé le poids et la taille des coussinets plantaires d'escalade de 225 espèces animales, comme les insectes, les grenouilles, les araignées, les lézards et même un mammifère - la chauve-souris à orteils-ventouses.