Dernière mise à jour à 08h55 le 14/12
Le président de la COP21, Laurent Fabius, a déclaré samedi qu'un projet d'accord final "ambitieux et équilibré" sur le changement climatique avait été soumis aux représentants de 195 pays réunis au Bourget, près de Paris. Le texte entend contenir l'augmentation de la température moyenne de la planète "bien en de?à de 2 degrés", voire la limiter à 1,5 degré.
"Nous sommes parvenus à un projet d'accord ambitieux et équilibré qui reflète les positions des parties", a affirmé le ministre fran?ais des Affaires étrangères, ajoutant qu'il s'agissait là d'un texte "différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant".
M. Fabius a précisé que le projet d'accord entend "contenir l'augmentation de la température moyenne bien en de?à de 2 degrés" et "s'efforcer de limiter cette augmentation à 1,5 degré".
Selon lui, le texte prévoit qu'un bilan collectif des progrès réalisés devra être soumis tous les cinq ans. De plus, les 100 milliards de dollars d'aides par an promis aux pays en développement à partir de 2020 devront être "un plancher" pour l'après-2020, avec un nouvel objectif chiffré à définir au plus tard d'ici 2025.
"La France vous conjure d'adopter le premier accord universel sur le climat", a lancé le président fran?ais Fran?ois Hollande devant les délégués, soulignant que "ce texte sera, si vous en décidez, le premier accord universel de l'histoire des négociations climatiques".
A ses c?tés, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a invité toutes les parties à continuer de faire des efforts en maintenant leur esprit de compromis, appelant les pays développés à fournir des ressources financières aux pays en développement afin qu'ils s'adaptent à ces changements et s'engagent résolument sur le chemin d'un développement à bas carbone.
Pour l'heure, le texte du projet d'accord est en train d'être traduit dans différentes langues et sera distribué aux parties en début l'après-midi afin que les négociateurs puissent se retrouver vers 15h45 heure de Paris pour faire entendre leurs dernières remarques sur le projet, a précisé Laurent Fabius.