Dernière mise à jour à 16h21 le 16/11
A Paris, la nuit est généralement calme. Des amis vont ensemble au restaurant ou dans un bar pour manger et discuter. Les jeunes ou les personnes agées aimant se distraire vont en bo?te de nuit ou voir une pièce de théatre. D'autres aiment se balader dans les rues ou se promener au bord de la Seine. Cependant, dans la soirée du 13 novembre, les choses furent tout autres. A Paris, dans les 10e et 11e arrondissements, et à proximité du Stade de France, se fit entendre le bruit de coups de feu et d'explosions de grenades. Des personnes innocentes furent plongées dans un bain de sang. Dans la salle de spectacle du Bataclan, des terroristes armés déclenchèrent un feu d'enfer à l'intérieur de la salle, et prirent des centaines de personnes en otage. Puis la police est arrivée, tuant plusieurs terroristes et sauvant les otages. La série d'attaques terroristes a provoqué la mort d'au moins 132 personnes et 352 blessées. Dans le même temps, sept terroristes ont été tués par la police.
Ce drame a suscité l'émotion dans le monde entier. Les dirigeants étrangers et les organisations internationales ont condamné ce crime odieux, et exprimé leurs profondes condoléances à l'égard des victimes de ces attentats.
Cependant, une question se pose aujourd'hui plus que jamais : pourquoi les attaques ont-elles une fois de plus ciblé Paris, pourquoi, malgré la lutte contre le terrorisme, celui-ci est encore si répandu aujourd'hui ?
Comme nous le savons tous, ces dernières années, la capitale fran?aise a été la cible de plusieurs attaques terroristes. Rien que de janvier à novembre de cette année, la France a été victime de neuf attaques terroristes. L'événement du 13 novembre constitue l'attaque terroriste la plus grave qu'ait connue la France dans toute son histoire.
La capitale fran?aise est connue comme la ? cité du romantisme ?. Il y a de beaux batiments anciens, beaucoup de musées, de beaux jardins et des boutiques à la mode partout, et tout cela attire des touristes venus de partout dans le monde. Dans une certaine mesure, Paris est devenu un symbole du monde occidental. Pour les forces terroristes internationales, Paris est de ce fait un objet de haine, c'est pourquoi elles ne cessent de planifier des attaques contre elle. Tout porte à croire que l'attaque terroriste du 13 novembre a été organisée par l'Etat islamique, actif en Syrie et en Irak, et a bénéficié pour sa mise en ?uvre de la collusion de djihadistes de l'intérieur et de l'extérieur.
Cependant, les services de sécurité fran?ais n'ont absolument pas vu venir une conspiration aussi bien planifiée. On ne peut pas ne pas dire qu'il y a eu un disfonctionnement important. En raison de son statut de ville touristique, Paris veut créer une atmosphère détendue. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant qu'il faut négliger la gestion et l'alerte. Apparemment, lors de l'attaque sur le Bataclan, il n'y avait aucun policier armé en faction près de l'entrée du théatre, sinon les terroristes n'auraient pas réussi aussi facilement. Généralement les zones surpeuplées sont susceptibles de devenir la cible d'attaques terroristes, et s'il n'y a pas de vigilance accrue dans ces endroits, cela peut provoquer des failles de sécurité. Depuis quelque temps, les opinions publiques occidentales n'ont cessé de se quereller sur la question des réfugiés, et semblé baisser la garde face aux menaces terroristes. La tragédie de la désintégration soudaine de l'avion de ligne russe au-dessus de la péninsule du Sina? en Egypte a bien constitué un signal d'alarme, mais personne n'y a sérieusement réfléchi, et c'est ainsi qu'une nouvelle tragédie a eu lieu. Cela devrait être une le?on profonde.
Après cette attaque terroriste brutale, bien s?r, la France va procéder à des mesures de rétorsion. Elle a confirmé que son porte-avions ? Charles de Gaulle ? partira le 18 novembre du port fran?ais de Toulon vers le Moyen-Orient, pour participer à la lutte contre l'Etat islamique. Cependant, comment croire qu'un ou deux porte-avions seront en mesure de résoudre le problème ?
Comme nous le savons tous, la Syrie est un foyer de troubles pour le Moyen-Orient, mais aussi pour le monde entier. Parmi le grand nombre de réfugiés qui affluent en Europe se trouvent aussi beaucoup de réfugiés syriens. En Syrie même, ravagée par la guerre civile, l'Etat islamique se développe et a établi son fief à Rakka, une ville du Nord de la Syrie. L'Etat islamique sème non seulement le trouble en Syrie et en Irak, mais il répand aussi ses tentacules dans tous les coins du monde, et a lancé sa soi-disant ? guerre sainte ? dans ces lieux. Par conséquent, mettre rapidement fin à la guerre civile entre le gouvernement syrien et les rebelles, et puis vaincre l'Etat islamique est devenu la question que la communauté internationale devrait examiner en priorité. L'Occident impuissant est toujours empêtré sur le sort de la question du Président syrien Bachar el-Assad, ce qui ralentit le processus de règlement politique en Syrie, mais rend aussi difficile la constitution de forces unies pour mener la lutte contre l'Etat islamique.
Au moment où la France et le monde sont plongés dans le chagrin après ces attaques terroristes, un message est arrivé de Vienne, où se tient la deuxième réunion des ministres des affaires étrangères sur la question syrienne : en janvier de l'année prochaine, le gouvernement syrien et l'opposition vont entamer des pourparlers de paix. La Russie et les états-Unis vont peut-être pouvoir coordonner dans le futur leurs actions dans la lutte contre l'Etat islamique. Cette information est sans aucun doute positive. La communauté internationale a pris conscience de l'importance d'une solution politique à la question syrienne, et a commencé à agir.
Les attaques terroristes de Paris sont une tragédie. Il reste maintenant à espérer que des le?ons utiles pourront en être tirées, pour éviter qu'elle ne se répète.