Dernière mise à jour à 14h29 le 16/11
Vue aérienne de Beijing en pleine brume, le 10 novembre 2015. Les régions du nord de la Chine utilisent habituellement du charbon pour chauffer les maisons en hiver, une pratique qui aggrave la pollution de l'air. [Photo/CFP] |
La semaine dernière, un smog persistant a étouffé la population dans les régions du nord et du nord-est de la Chine, du fait de l'offre concentrée du chauffage et d'un taux d'humidité de l'air relativement élevé.
Les données publiées dimanche matin par l'Observatoire de l'Environnement de Beijing ont indiqué que la densité de PM 2.5 en zone urbaine de la capitale avait atteint 245 microgrammes par mètre cube, alors que le taux à Shenyang, dans la province du Liaoning (nord du pays), a connu il y a quelques jours un niveau élevé de 1 400 microgrammes par mètre cube.
Beijing, Tianjin et certaines villes dans la province du Hebei souffrent d'une pollution devenue régulière à l'arrivée de l'hiver. Le smog qui a persisté pendant plus d'une semaine a alimenté des griefs de la population, provoquant de graves préoccupations quant à son effet sur la santé des résidents.
A Beijing, plusieurs plans d'urgence ont été proposés avec des mesures censées prévenir des problèmes sévères du smog. Mais l'impression générale du public est que les autorités ne parviennent toujours pas à prendre des actions appropriées.
Les gouvernements locaux dans d'autres régions semblent être encore plus laxistes dans leurs initiatives pour réduire la pollution. Pour cette raison, les annonces de mesures strictes par certaines municipalités en période de grave pollution sont souvent considérées comme des gestes inutiles.
Les populations du nord et du nord-est espèrent que les autorités locales prendront des mesures efficaces plut?t que de compter seulement sur le vent pour améliorer la qualité de l'air.