Dernière mise à jour à 16h47 le 14/06
Une maison dont le propriétaire refuse de l'abandonner, désormais cernée de nouveaux batiments à Shenzhen, dans la province du Guangdong (Sud de la Chine), le 13 juin 2016. |
En 2011, des promoteurs immobiliers ont proposé plus de 20 millions de yuans à titre de compensation pour 950 mètres carrés d'espace de construction situés dans le nouveau district de Longhua à Shenzhen, dans la Province du Guangdong. L'endroit devait être démoli pour y construire de nouveaux appartements.
Mais aucun accord n'a pu être conclu entre les propriétaires et les promoteurs.
Cinq ans plus tard, le batiment de sept étages solitaire est maintenant cerné de nouveaux batiments et il a à nouveau attiré l'attention les médias en raison de l'émergence récente d'une nouvelle ? reine des terres ?, située dans la Zone Nouvelle de Guangming. Cette zone est à une demi-heure de route du nouveau district de Longhua.
Le 8 juin, une parcelle de 152 400 mètres carrés de terrain située dans la Zone Nouvelle de Guangming a été vendue aux enchères pour 14,06 milliards de yuans, ce qui fait monter le prix de ces terres à la coquette somme de 92 232 Yuans le mètre carré. C'est le montant le plus élevé jamais payé pour une seule parcelle de terre en Chine. Or, l'emplacement de la Zone Nouvelle de Guangming n'est pas aussi bon que celui du nouveau district de Longhua…
Une maison dont le propriétaire refuse de l'abandonner, cernée de nouveaux batiments à Shenzhen, dans la province du Guangdong (Sud de la Chine), le 13 juin 2016.
En Chine, ce qu'on appelle les ? maisons-clou ? sont des maisons qui restent toujours debout au milieu de chantiers quand les propriétaires sont réticents ou incapables de parvenir à un accord sur la démolition de leurs biens. Les ? maisons-clou ? sont un phénomène né de l'urbanisation rapide du pays.