Le chasseur allemand et son trophée.

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Après l'affaire de Cecil le Lio, tué par un dentiste américain, la controverse sur la chasse au gros gibier -l'abattage d'animaux majestueux comme trophées- éclate à nouveau. Mais cette fois, aussi scandaleux que cela puisse paraitre, la chasse était légale. Et l'animal n'était pas un lion, mais un éléphant anonyme de taille énormes et d'un age avancé. La créature chassée était, selon certains, le plus grand éléphant tué en Afrique en 50 ans.

Quoi qu'il en soit, légale ou non, la question centrale demeure : est-ce que le frisson lié à l'abattage des animaux majestueux, légal ou non, est acceptable ou la chasse au gros gibier devrait-elle être reléguée à l'ère des colonies, il y a plus de 100 ans? Cette fois, le chasseur n'était pas un dentiste américain, comme ce fut le cas avec Cecil le lion, mais un chasseur allemand qui a payé 60 000 Dollars US pour la chasse, selon le journal britannique Telegraph. Un animal qui, selon les chasseurs, était si vieux qu'il n'était plus en mesure de se reproduire, sans compter que la somme déboursée sera bienvenu dans les villages pauvres des environs.

L'animal a été abattu le 8 octobre, et son age était estimé entre 40 et 60 ans. Les écologistes estiment que chacune des défenses de l'éléphant pèse 120 livres (55 kilogrammes). Les ? Great Tuskers ? - les éléphants avec des défenses de 100 livres ou plus- sont rares. Et la chasse était légale : au Zimbabwe, comme en Tanzanie, en Afrique du Sud, en Zambie, au Mozambique et d'autres pays, la chasse contr?lée est légale. Habituellement, un chasseur professionnel fait une offre pour un quota d'animaux du gouvernement, par exemple : six éléphants, quatre buffles, deux lions, et du petit gibier comme les gazelles.

Mais il existe des restrictions. Les chasseurs ne peuvent pas tuer les animaux en voie de disparition, et certaines considérations éthiques prévalent. Il est considéré comme contraire à l'éthique, par exemple, de chasser un jeune éléphant male qui peut probablement encore s'accoupler. Et il est illégal de tuer des jeunes femelles qui pourraient allaiter un petit. Mais autrement, tant que le chasseur a les permis nécessaires et qu'il reste dans une zone désignée, au Zimbabwe, les trésors de la nature sont à portée de la main de ceux dont le portefeuille est ouvert.