Dernière mise à jour à 11h03 le 02/09
La version anglaise d’un nouvel ouvrage, révèle les réalisations et changements dans les études de l'histoire de la Chine. [Photo/China Daily] |
En raison de l'intérêt grandissant pour la Chine un peu partout dans le monde et plus particulièrement en Occident, les chercheurs du paysont tenté d'aider leurs homologues étrangers à mieux comprendre l'histoire de la nation.
La première étape dans cette direction est de surmonter la barrière de la langue, a expliqué Zhang Haipeng, à la tête de l'Association des historiens chinois.
Un ouvrage de trente ans d'histoire couvrant la Chine impériale et moderne, jusqu'aux premières étapes des réformes économiques, vient d'être traduit en anglais.
Ce livre a été présentéla semaine dernière par l'éditeur (Presses des sciences sociales de Chine), à l'occasion du 22e Congrès international des sciences historiques qui a eu lieu à Jinan,la capitale de la province du Shandong.
écrit par 22 voix faisant autorité sur les différentes périodes de l'histoire chinoise, le manuscrit reflète les réalisations du pays et ses différents changements.
L'édition chinoise a été publiée en 2008.
Zhang, le principal auteur, considère la version anglaise comme "une étape importante dans la communication scientifique sino-étrangère de l'historiographie". S'étendant également aux études interdisciplinaires. Avec un aper?u de la géographie historique chinoise, ainsi que l'histoire religieuse et scientifique.
L'historien fran?ais Robert Frank, secrétaire général du Comité international des sciences historiques, recommande fortement le livre aux historiens occidentaux.
"Quand vous parlez de l'histoire d'une nation, vous devez également l'évoquer dans une vision globale. Cela signifie que vous avez besoin d'intégrer l'histoire des autres", a-t-il noté lors du séminaire à Jinan.
Véritable expert de la Seconde Guerre mondiale, ils'est intéressé aux contenus pertinents du livre. Donnant l'exemple de certains historiens fran?ais qui dans leur récente édition ont brisé l'eurocentrisme. Considérant que la Seconde Guerre mondiale avait commencé en 1937, lorsque la guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise (1937-1945) a éclaté, plut?t qu'en 1939.
Robert Frank attend aussi des historiens chinois d'être moins sinocentrisme dans leurs études.
"Ce qui importe le plus plus dans l'étude de l'histoire, ce sont les questions et non les réponses",a-t-il fait remarquer.