Dernière mise à jour à 09h24 le 21/01
L'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a regretté mercredi l'absence de progrès dans le processus politique de ce pays déchiré par la guerre.
"Le processus politique n'apporte pas encore de réels changements dans la vie des Syriens, ni une réelle vision pour l'avenir", a-t-il déclaré au Conseil de sécurité.
Les mesures qui pourraient renforcer la confiance ne sont pas vraiment prises, a-t-il poursuivi, les élections libres et équitables qui doivent se tenir conformément à une nouvelle constitution sous la supervision des Nations Unies, comme le prévoit la résolution 2254 du Conseil de sécurité, semblent loin dans l'avenir.
La cinquième session de l'organe restreint du Comité constitutionnel syrien se réunira à Genève la semaine prochaine, si les conditions COVID-19 le permettent. Elle discutera des principes de base de la constitution, a-t-il dit.
"Je considère cette prochaine session du Comité constitutionnel comme très importante. Depuis plus d'un an, de nombreux sujets ont été abordés. Je pense que le temps est venu pour les coprésidents d'établir des méthodes de travail efficaces et opérationnelles, afin que les réunions soient mieux organisées et plus ciblées. Je pense que nous devons veiller à ce que le comité commence à passer de la 'préparation' d'une réforme constitutionnelle à la 'rédaction' d'une constitution, comme elle en a le mandat".
Le Comité constitutionnel peut y parvenir en commen?ant à examiner des questions constitutionnelles spécifiques et à rédiger des dispositions. Les coprésidents du comité peuvent et doivent se mettre d'accord sur un plan de travail pour les futures réunions avec des ordres du jour et des sujets clairs, et il faut que le processus soit plus urgent, a déclaré M. Pedersen.