Dernière mise à jour à 09h17 le 22/08
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La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson, en visite en Allemagne, ont réitéré mercredi la nécessité d'un Brexit avec accord, tout en divergeant sur l'approche à adopter pour y parvenir.
Au cours de ce qui était son premier voyage à l'étranger depuis sa prise de fonctions, M. Johnson a de nouveau appelé à renégocier l'accord de Brexit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE), afin d'éviter que son pays ne quitte le bloc sans accord le 31 octobre.
L'UE, Angela Merkel et le président fran?ais Emmanuel Macron ont déjà refusé plusieurs fois de renégocier l'accord de Brexit avec Londres. Cet accord, qui a été mis au point sous le mandat de Theresa May, prédécesseur de M. Johnson, a cependant déjà été rejeté trois fois par le Parlement britannique.
Le point le plus controversé de cet accord est la question de savoir comment éviter le rétablissement d'une frontière physique entre l'Irlande, qui est membre de l'UE, et l'Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni.
Au cours d'une conférence de presse conjointe donnée avant la réunion, M. Johnson a déclaré que "le filet de sécurité" (backstop) - une clause de l'accord de retrait qui vise à éviter de rétablir une frontière physique sur l'?le d'Irlande - présentait "de très graves défauts" et "devait tout simplement être supprimé".
Mme Merkel a cependant souligné que le "filet de sécurité" ne visait qu'à résoudre provisoirement la question irlandaise, et qu'une solution définitive serait sans doute trouvée dans les deux années à venir.
Elle a insisté sur la nécessité d'un "retrait négocié", tout en précisant que l'Allemagne serait "également préparée si ce retrait négocié n'était pas possible".
M. Johnson doit encore se rendre à Paris jeudi pour s'entretenir avec M. Macron.