Dernière mise à jour à 17h18 le 15/08
Des responsables gouvernementaux et des experts étrangers ont dénoncé les actes de violence perpétrés par des manifestants radicaux dans la région administrative spéciale chinoise de Hong Kong (RASHK) et ont exprimé leur soutien aux mesures légitimes prises par le gouvernement de la RASHK et la police locale pour rétablir l'ordre.
Selon Helen Sham-Ho, une ancienne femme politique australienne, la situation chaotique actuelle à Hong Kong nuit à sa prospérité, ajoutant qu'il ne faisait aucun doute que la priorité était de rétablir l'ordre et que la police avait le droit de faire respecter la loi et l'ordre.
Un passager aérien, vêtu d'une chemise verte, se dirige vers une porte du hall des départs par le terminal 1 bondé de l'aéroport international de Hong Kong, le 13 ao?t 2019. (Photo / China Daily)
Michael Borchmann, expert juridique et ancien responsable gouvernemental allemand, estime pour sa part qu'il est vrai que la liberté d'expression et la liberté de réunion sont protégées par la loi à Hong Kong, mais que cela ne donne pas pour autant aux gens le droit d'user de la violence pour empiéter sur les libertés des autres. Les critiques de la Chine que certaines voix ont exprimé dans les médias occidentaux sont dénuées de pertinence, a-t-il ajouté.
Pour Wilson Lee Flores, chroniqueur au Philippine Star, le chaos persistant à Hong Kong, apparemment créé par des manifestants anti-gouvernementaux et encouragé par des influences étrangères, doit être rapidement arrêté. Des mesures énergiques doivent être prises, car le chaos n'est pas seulement dommageable pour l'économie et le tourisme de Hong Kong, mais également néfaste à la prospérité de la région de l'Asie de l'Est, Hong Kong étant un important centre financier et commercial, a-t-il déclaré.
La mission diplomatique chinoise à Genève a également critiqué le 14 ao?t le bureau des droits de l'homme des Nations unies, accusant son porte-parole d'avoir fait une ? déclaration injustifiée ? au sujet des manifestations à Hong Kong, qui ? envoient un mauvais signal aux auteurs d'infractions violentes ?.
Le bureau du commissaire du ministère des Affaires étrangères dans la RASHK a pour sa part déclaré le 14 ao?t que les paroles et les actes de certains législateurs américains ont montré qu'ils étaient les ? mains noires ? derrière les radicaux violents à Hong Kong.