Dernière mise à jour à 08h58 le 30/05
Alors que débute ce mardi au Sénat l'examen du texte de la réforme ferroviaire, le taux de grévistes a diminué lundi 28 mai, passant pour la première fois depuis le début du mouvement sous la barre des 14% et sous celle des 50% pour les conducteurs, selon plusieurs médias fran?ais.
Au commencement ce mardi du 2ème jour du 12ème cycle de grève, les sénateurs examinent durant trois jours le texte de loi avant le vote du 5 juin. Les députés et sénateurs siégeront ensuite en commission mixte paritaire le 13 juin.
Plusieurs médias estiment possible un arrêt de la grève courant juin, évoquant l'impact de l'annonce le 25 mai dernier par le Premier ministre de la reprise de la dette de la SNCF par l'Etat, à hauteur de 35 milliards des 47 milliards d'euros, qui permettrait ainsi à l'entreprise publique d'être à l'équilibre en 2022.
Il avait précisé que cette charge s'ajouterait à l'ensemble de la dette publique que détient la France, avec une première phase de 25 milliards en 2020 suivie d'une seconde de dix milliards d'euros en 2022.
LA CFDT et l'UNSA pourraient envisager une sortie de grève "à la fin du débat parlementaire et du vote de la commission mixte paritaire", rapportent ce mardi plusieurs médias fran?ais. Le leader de la CGT cheminots Laurent Brun et celui de Sud-Rail, Bruno Poncet, ont par ailleurs tous deux affirmé qu'il n'y avait "aucun obstacle" à la poursuite de la grève.