Dernière mise à jour à 09h14 le 13/12
Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, s'est séparément entretenu mardi avec la délégation du gouvernement syrien et celle de l'opposition, dans le cadre du 8ème cycle des négociations intersyriennes.
Ce round de discussions a débuté le 28 novembre et connu une interruption à partir du 2 décembre. Les pourparlers a repris le 5 décembre, mais la délégation du gouvernement syrien est retournée à Genève le 10 décembre.
Avant son départ de Genève le 1er décembre, le chef de la délégation du gouvernement syrien, Bachar Al-Jaafari, avait exprimé son mécontentement sur l'insistance de l'opposition sur le départ de l'actuel président syrien, Bachar Al-Assad.
"Tant que l'autre partie tiendra ce langage (...) il n'y aura aucun progrès", avait-il souligné, qualifiant la position de l'opposition de "provocatrice" et "irresponsable".
Lors de l'absence de la délégation du gouvernement syrien, M. De Mistura a mené des entretiens avec la délégation de l'opposition.
Le manque de la confiance mutuelle constitue le principal obstacle pour faire avancer les négociations en cours, a estimé l'émissaire onusien, lors d'une conférence de presse peu après le début de ce round de pourparlers.
Selon le programme onusien, le 8ème round des négociations intersyriennes, qui doit se terminer le 15 décembre, se concentre sur la rédaction d'une nouvelle Constitution et l'organisation des élections législatives sous la supervision de l'ONU.
De son c?té, le ministère kazakh des Affaires étrangères a annoncé lundi qu'un nouveau cycle de discussions entre les représentants du gouvernement et de l'opposition de la Syrie auraient lieu les 21 et 22 décembre à Astana, la capitale du Kazakhstan.