Dernière mise à jour à 09h57 le 27/09
Mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu le gouvernement régional kurde (KRG) que l'indépendance pourrait déboucher sur de lourdes sanctions et rendre impuissante l'enclave située au nord de l'Irak.
"Si nous mettons en ?uvre des sanctions, vous n'aurez parcouru que la moitié du chemin, de toute fa?on, et vous n'aurez plus de revenus,'' a dit M. Erdogan lors d'une cérémonie à Ankara marquant le début de la nouvelle année universitaire.
Lundi, en dépit de la farouche opposition de Bagdad et des pays voisins, l'Iran et la Turquie, la région kurde d'Irak a organisé un référendum sur l'indépendance controversé.
"Le jour même où les camions (turcs) ne circuleront pas dans le nord de l'Irak, ils ne seront plus en mesure de trouver de la nourriture ou des vêtements,'' a-t-il dit.
M. Erdogan a par ailleurs qualifié le scrutin de ''trahison envers notre pays'' car il est intervenu à un moment où les relations bilatérales entre Ankara et le KRG voisin étaient des plus positives.
Le président a réaffirmé qu'à l'heure actuelle, toutes les possibilités de réaction - des sanctions économiques aux mesures militaires - sont sur la table et font l'objet de discussions.
Parallèlement, mardi, les forces irakiennes et les forces turques ont commencé un exercice conjoint dans le district de Silopi, dans la province de Sirnak, au sud-est de la Turquie, à seulement quelques kilomètres de la région du Kurdistan irakien.