Dernière mise à jour à 08h36 le 12/05
Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que les zones de désescalade proposées par la Russie vise principalement à endiguer l'effusion de sang en Syrie.
Dans une interview accordée à la télévision biélorusse ONT, M. Assad a déclaré que l'initiative russe de créer des zones de désescalade en Syrie était une "bonne idée que la Syrie a soutenue dès le début".
Samedi dernier, l'accord sur les zones de désescalade est entré en vigueur.
L'accord a été conclu par la Russie, l'Iran et la Turquie.
L'accord prévoit un arrêt des combats entre forces gouvernementales et opposition pour une durée de six mois dans quatre zones : la province d'Idleb (nord-ouest), la province de Homs (centre), la région de la Ghouta orientale près de Damas, ainsi que les provinces de Kouneitra et de Deraa (sud).
D'ici le 4 juin, les parrains de l'accord devront avoir défini le tracé exact de ces zones, selon le ministère russe de la Défense.
Dans son interview diffusée jeudi et publiée par l'agence de presse étatique SANA, M. Assad a indiqué que l'accord a de nombreux avantages, notamment la protection des civils, et donner aux rebelles une chance de se séparer, et déloger les groupes terroristes tels que l'état islamique (EL) et le Front Nosra de ces zones.
M. Assad a souligné que l'accord est en place jusqu'à ce qu'une solution politique soit trouvée par son gouvernement et les factions rebelles.
Il a averti que l'armée syrienne et ses forces alliées vont exercer des représailles contre les rebelles si ces derniers violent l'accord.