Dernière mise à jour à 14h23 le 20/04
Boussa?na Chabaane, conseillère du président syrien Bachar el-Assad, a déclaré mercredi que son pays avait re?u des assurances de la Russie qu'il n'y aurait plus de frappes américaines sur des positions militaires syriennes.
Ces propos survient deux semaines après que les Etats-Unis eurent tiré 59 missiles Tomahawk sur la base aérienne de Chayrat, près de Homs (centre), en représailles à une attaque chimique présumée sur Khan Cheikhoun, une ville tenue par les rebelles près d'Idleb (nord-ouest).
Les Russes "nous ont assuré qu'ils se tenaient au c?té de la Syrie et le message que nous en tirons est que les agressions américaines ne se reproduiront pas", a-t-elle dit à la cha?ne panarabe. Al-Mayadine, assurant que l'alliance avec la Russie et l'Iran était "plus forte que jamais".
Pour elle, le bombardement de la base de Chayrat a constitué "une agression irresponsable qui a été menée sans enquête préalable", voyant dans les agissements des Etats-Unis le signe d'une "confusion" et d'un pays en déclin, contrairement à la Russie, la Chine ou l'Inde.
Réitérant les accusations de M. Assad, Mme Chabaane a estimé que le drame de Khan Cheikhoun, où 87 civils sont morts intoxiqués, est le fruit d'un coup monté. Et de citer des experts occidentaux qui auraient dit qu'il n'y avait pas eu de bombardement sur cette ville.
La conseillère a dit attendre l'arrivée d'une équipe d'enquêteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), assurant que son pays ne possédait plus de telles armes. L'OIAC a annoncé mercredi à La Haye avoir des preuves "irréfutables" que du gaz sarin ou un produit semblable avait été utilisé à Khan Cheikhoun.