Le ministère syrien des Affaires étrangères a démenti mercredi les accusations de l'ONG Human Rights Watch (HRW) selon lesquelles l'armée syrienne aurait utilisé des armes chimiques à plusieurs reprises lors du siège de la ville d'Alep (nord-ouest), rapporte l'agence officielle SANA.

HRW dit baser ces accusations sur des "entretiens par téléphone et en face à face avec des témoins, ainsi que des analyses d'images vidéo, de photographies et de posts sur les réseaux sociaux". Selon l'ONG, des hélicoptères de l'armée syrienne ont diffusé du gaz chloré à au moins huit reprises sur des zones résidentielles de la ville en novembre et décembre derniers.

Le ministère syrien des Affaires étrangères affirme que ce rapport s'appuie sur des "médias terroristes", le jugeant "non professionnel, non scientifique" et basé sur des "faits déformés". Pour Damas, il ne résisterait pas à une analyse scientifique et juridique.

Le ministère réaffirme par ailleurs son engagement à respecter ses engagements envers l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), qui veille à faire respecter la Convention internationale sur les armes chimiques de 1993.