Vendredi, le président de la Commission de surveillance à la Chambre des représentants des Etats-Unis, Jason Chaffetz, a déclaré que le Federal Bureau of Investigation (FBI) avait rouvert l'enquête sur les emails de la candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton.

"Le FBI a pris connaissance de l'existence d'emails semblant pertinents pour l'enquête. De nouvelles investigations vont être menées,'' a tweeté vendredi M. Chaffetz.

Selon l'exemplaire de la lettre - envoyée par le directeur du FBI, James Comey, à M. Chaffetz - citée par CNN, de nouveaux emails ont récemment émergé et sembleraient avoir un lien avec l'enquête du FBI sur les emails de Mme Clinton close en juillet.

"Je conviens que le FBI doit prendre les mesures d'enquête appropriées afin de permettre aux enquêteurs d'examiner ces emails et de déterminer s'ils contiennent des informations classifiées, et d'évaluer leur importance pour notre enquête,'' a écrit M. Comey dans la lettre.

Au terme d'une année d'enquête, en juillet, le FBI n'avait recommandé aucune poursuite pénale à l'encontre de Mme Clinton, et le département de la Justice avait clos l'enquête.

Lors d'une conférence de presse tenue en mars 2015, Mme Clinton a reconnu avoir utilisé sa messagerie privée pour environ 60 000 emails échangés pendant son séjour au sein de l'administration Obama, et précisé que la moitié de ces emails étaient à caractère privé et qu'ils avaient donc été effacés.

Tous les emails ont été envoyés et re?us par l'intermédiaire d'une messagerie privée et de l'adresse personnelle de Mme Clinton.

En réponse aux demandes du département d'état, le camp Clinton avait transmis l'autre moitié, environ 30 000 emails en tout, au département d'état, en décembre 2014.

La polémique provoquée par les emails de Mme Clinton a éclaté au grand jour en ao?t 2015 après que l'inspecteur général de la communauté du renseignement a révélé que deux des milliers d'emails de Mme Clinton contenaient des informations classifiées. Cette révélation a déclenché une enquête fédérale qui a cherché à déterminer si Mme Clinton avait géré des informations sensibles de fa?on inappropriée.