Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a loué mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU pour son "action unanime, opportune et efficace" en réponse à la demande de la Colombie de l'aider à promouvoir le processus de paix national.

"Quand les parties ont demandé de l'aide en janvier, il n'y avait ni cessez-le-feu, ni d'accord final. Mais le Conseil n'a pas hésité", a rappelé M. Ban lors d'une réunion ouverte du Conseil consacrée à la Colombie, avant d'ajouter : "Vous avez cru dans le processus de paix en Colombie et vous avez agi".

"La communauté internationale a eu le privilège de soutenir vos efforts", a-t-il poursuivi en saluant "en particulier les contributions de Cuba et de la Norvège, les garants (de ce processus), ainsi que le Chili et le Venezuela, les pays facilitateurs".

"Les Nations Unies ont été chargées de responsabilités importantes, notamment en ce qui concerne la surveillance et la vérification du cessez-le-feu et le dép?t des armes", a-t-il souligné.

Le président colombien Juan Manuel Santos a rappelé mercredi devant l'Assemblée générale de l'ONU que la guerre dans son pays, la plus longue au monde, avait pris fin et que l'accord de paix sera officiellement signé le 26 septembre.

"Le développement de la Mission des Nations Unies en Colombie avance bien", a par ailleurs assuré le chef de l'ONU. D'ici le 26 septembre, environ 200 hommes et femmes commenceront à surveiller le cessez-le-feu dans le cadre de leur mission.

Le 24 ao?t, les représentants du gouvernement et des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) avaient annoncé à La Havane (Cuba) avoir adopté la version finale de l'Accord sur la fin du conflit, qui a fait au moins 260.000 morts, 45.000 disparus et près de 7 millions de déplacés.