Dernière mise à jour à 15h35 le 09/04
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a rappelé aux Etats leur obligation de prendre soin et de protéger tous le enfants et de leur donner la possibilité de s'exprimer lorsque leur avenir est en cause, selon le communiqué des Nationts Unies.
A l'heure où les réfugiés et les migrants bloqués sur les ?les grecques regagnent la Turquie en vertu de l'accord conclu entre Ankara et l'Union européenne (UE), l'UNICEF déclare se réjouir de la nouvelle loi grecque, entrée en vigueur le 4 avril dernier, qui exempte certains groupes vulnérables tels que les enfants non-accompagnés ou séparés, les enfants porteurs de handicap, victimes de traumatismes ou en détresse, les femmes enceintes ou récemment accouchées, de retours forcés ou de procédures frontalières exceptionnelles.
"Toute décision prise à propos d'un enfant, qu'il soit bébé ou adolescent, qu'il ait une famille ou non, doit toujours être guidée par la notion du meilleur intérêt de l'enfant", a expliqué la Coordinatrice spéciale pour la crise des réfugiés et des migrants en Europe, Marie-Pierre Poirier, citée par le communiqué.
"Les enfants doivent être entendus. Une décision de retour précipitée peut avoir des conséquences négatives et conduire des personnes dans des lieux où règnent la violence et la peur. Les enfants, quels que soient leurs lieux d'origine, doivent pouvoir bénéficier à tout moment de service de base", a-t-elle ajouté.
"L'UNICEF est préoccupé par des rapports indiquant que certains enfants sont détenus sur base de leur statut en tant que migrant. Fuir la guerre et chercher à survivre n'a jamais constitué un crime", a dit Mme Poirier.