La Première ministre polonaise Ewa Kopacz a annoncé lundi que son pays va accueillir 2 200 demandeurs d'asile.

Elle a affirmé que ''la décision relative aux nouveaux chiffres s'appuiera sur des calculs responsables reposant sur le nombre que nous sommes en mesure d'accepter''.

Mme Kopacz a exprimé son soutien au renforcement des programmes de l'Union européenne (UE) visant à améliorer la réinstallation des réfugiés.

"Nous ne sommes pas en train de parler, aujourd'hui, des migrants économiques, c'est-à-dire de ceux qui recherchent un emploi. Nous parlons de ceux qui au risque de leur vie et de leur sécurité personnelle ont quitté leur pays d'origine - la Syrie, l'érythrée", a-t-elle souligné.

Les déclarations de Mme Kopacz contribuent au débat sur la mise en ?uvre des quotas de l'UE qui obligent les 28 Etats membres de l'UE à accepter des demandeurs d'asile dans des proportions calculées sur la base de leurs taux de ch?mage, de leurs populations et de la taille de leurs économies respectifs.

La politique des quotas de l'UE a été annoncée en juin et en juillet 2015 et concerne la répartition et la réinstallation de plus de 60 000 immigrants et demandeurs d'asile, et notamment de 20 000 personnes actuellement dans des camps de réfugiés à l'extérieur de l'UE.

Un certain nombre d'hommes et de femmes politiques ainsi que d'institutions gouvernementales de la Pologne ont exprimé leurs points de vue sur les quotas, notamment le vice-ministre des Affaires étrangères Rafal Trzaskowski, qui a annoncé le 25 ao?t que la Pologne ne donnera pas son accord pour les quotas de l'EU relatifs à la répartition des demandeurs d'asile d'Afrique et du Moyen-Orient.