La Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) a adopté de bonnes pratiques d'autres banques multilatérales de développement pour créer son propre système anti-corruption, a rapporté mercredi le journal China Daily, citant un dirigeant de la banque.

La BAII prend au sérieux la lutte contre la corruption, et l'attitude de sa direction est très claire : il y aura une tolérance zéro pour la corruption, a indiqué Hamid Sharif, directeur général de l'unité de la conformité, de l'efficacité et de l'intégrité de la BAII.

La banque a obligé tout son personnel à comprendre sa politique anti-corruption, a-t-il noté.

Il a souligné que la lutte contre la corruption n'était pas un travail temporaire, mais exigeait une vigilance et une attention continues. La BAII fait preuve d'une diligence appropriée dans ses opérations pour s'assurer qu'aucune corruption n'a eu lieu au moment de son implication et après l'approbation lorsque les fonds de la BAII sont utilisés, d'après le journal.

"L'approche consiste à s'attaquer à la corruption tout au long du cycle du projet", a expliqué M. Sharif.

La banque n'a pas d'accord avec plus de 1.000 sociétés et individus qui ont été sanctionnés par cinq grandes banques multilatérales de développement, dont la Banque mondiale.

Avec ses opérations lancées en janvier 2016, la BAII, basée à Beijing, est une banque multilatérale de développement qui a pour mission d'améliorer les résultats sociaux et économiques en Asie.