L'ambassadeur de Chine au Soudan du Sud, He Xiangdong, s'est dit optimiste quant à l'Accord revitalisé récemment signé sur la Résolution du Conflit au Soudan du Sud (R-ARCSS) et a promis de continuer à soutenir sa mise en place.

Il a expliqué que la Chine espérait que l'accord signé le 12 septembre dernier entre le président sud-soudanais Salva Kiir et le leader des rebelles, Riek Machar, à Addis-Abeba (Ethiopie) ouvre la voie à une paix véritable.

Il s'est exprimé à ce sujet mardi à Juba à l'issue de la signature du document en tant qu'un des témoins et garants internationaux de l'accord de paix.

La Chine soutient très activement le processus de paix au Soudan du Sud, aux c?tés des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Norvège et des pays du bloc régional est-africain qui forment l'Autorité intergouvernementale pour le Développement (IGAD), qui a parrainé le processus de paix.

"J'espère, et je suis d'ailleurs confiant à ce sujet, qu'avec le soutien de la communauté internationale, des pays de la région et avec le soutien des Sud-Soudanais, le processus de paix avancera et la mise en ?uvre du R-ARCSS sera une réussite", a déclaré M. He.

"Je tiens à affirmer que le gouvernement et le peuple chinois continueront de faire de leur mieux pour soutenir le processus de paix aux c?tés des pays de l'IGAD, des dirigeants africains, des pays africains et de la communauté internationale", a-t-il ajouté.

Isma?l Wais, représentant spécial de l'IGAD pour le Soudan du Sud, a salué la Chine pour son soutien inébranlable dans un processus de paix qui a inquiété la communauté internationale du fait de la lenteur du processus et de l'échec de plusieurs accords conclus dans le passé.

"Dès le début, à partir de 2015, la Chine a toujours été prête à soutenir le processus de paix et nous en avons été temoins en tant que pays de l'IGAD", a affirmé M. Wais.

Il a ajouté que des progrès avaient été enregistrés au niveau de l'établissement de la paix, car tous les comités clés chargés de surveiller l'accord de paix ont été reconstitués et opéreront au Soudan du Sud, ce qui n'a pas toujours été le cas.

"Le plus important, c'est que que tous ces comités aient décidé de mettre en place ce projet et cet accord depuis et à Juba, sans réunions à l'extérieur", a-t-il poursuivi. Le responsable a ajouté que les membres de la Commission technique des frontières - des experts de l'IGAD et de la communauté internationale - avaient déjà commencé à arriver dans la capitale.