Après quatre semaine d'augmentation, le prix du West Texas Intermediate (WTI) pour la livraison de novembre et le prix du pétrole Brent pour la livraison de décembre ont respectivement perdu 4,03% et 4,43% au cours de la semaine se terminant le 12 octobre, soit leur plus grande perte hebdomadaire en six mois.

Au cours de la semaine précédente se terminant le 5 octobre, le WTI et le Brent avaient augmenté de 1,5% et 1,7%, respectivement, et le WTI et le Brent se sont respectivement établis à 74,34 dollars et à 84,16 dollars le baril en fin de semaine.

Toutefois, les prix du pétrole, à leur plus haut depuis quatre ans, ont suscité des inquiétudes en matière de demande, le président américain Donald Trump accusant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de faire monter les prix de l'essence pour les consommateurs américains.

Par ailleurs, le Fonds monétaire international (FMI) a ramené en début de la semaine dernière les prévisions de croissance économique mondiale en 2018 et 2019 de 3,9% à 3,7%.

Les analystes indiquent que les données hebdomadaires sur le pétrole publiées par l'Agence d'information sur l'énergie (AIE) sont l'un des facteurs de pression sur les prix du pétrole brut.

Selon le rapport de l'AIE publié jeudi, les stocks de pétrole brut commercial américain ont augmenté de 5,98 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 5 octobre, et les stocks totaux de pétrole dans le pays ont augmenté de 11,3 millions de barils en une semaine, ce qui indique une offre abondante.

Dans les semaines à venir, le marché pétrolier surveillera de près les éventuelles ruptures de l'approvisionnement mondial en brut, car les sanctions américaines imminentes contre l'Iran devraient déboucher sur un resserrement du marché.

Dans le même temps, le marché restera également attentif à toute éventuelle réunion entre les responsables chinois et américains visant à trouver une solution aux tensions commerciales entre les deux pays.