Dernière mise à jour à 08h40 le 21/12
La coopération en matière de capacité industrielle est devenue une partie importante de l'initiative "la Ceinture et la Route", et sera un élément crucial pour le rééquilibrage économique global ainsi que pour l'extension de la globalisation vers ses "zones délaissées".
Lorsque l'on parle de la situation économique de l'initiative "la Ceinture et la Route", les médias occidentaux mentionnent fréquemment la question de l'excès de capacité industrielle de la Chine, arguant que la Chine cherche à l'utiliser pour faire du dumping dans les pays le long du tracé de l'initiative.
Cependant, de telles critiques sont une négligence totale du système de "double circulation", tendance de l'économie mondiale avancée par des universitaires chinois, qui regroupe la circulation des "économies développées vers la Chine" et la circulation de la "Chine vers les économies en développement".
D'une certaine manière, au sein du système de "double circulation", la Chine est graduellement devenue la "colle" maintenant ensemble l'économie mondiale.
Avec ses transformations économiques et améliorations industrielles, la Chine est en train de grimper la cha?ne industrielle globale vers le moyen et haut de gamme, tout en transférant ses capacités de production relativement bas de gamme dans d'autres économies, ce qui est un progrès naturel selon les lois de l'économie.
Pour les pays au sein de la zone d'action de "la Ceinture et la Route", chercher à poursuivre leur propre industrialisation et modernisation correspond tout à fait à la stratégie chinoise de "sortir des frontières" vis-à-vis de ses énormes capacités industrielles accumulées pendant des années.
La complémentarité entre les deux parties, créant une nouvelle demande en augmentant l'offre réelle, contribue assurément au rééquilibrage de l'économie mondiale.
Le déséquilibre de l'économie globale est en partie un effet secondaire de la globalisation. Pendant longtemps, la globalisation ne s'est pas autant "globalisée" que prévu.
La plupart des pays de "la Ceinture et la Route" ont été coincés dans des "zones délaissées" par la globalisation au sein du continent eurasiatique, laissés pour compte et loin derrière dans la course à la globalisation économique qui a prospéré le long des voies maritimes à travers le monde.
Cependant, les choses sont maintenant sur le point de changer. Les relations économiques entre la Chine et les pays en développement deviennent de plus en plus fortes et étroites, ce qui bénéficie au développement de la globalisation économique.
Au cours des trois dernières années, par exemple, la Chine a signé des accords de coopération en matière de capacités industrielles avec plus de 20 pays de "la Ceinture et la Route", et a construit 52 zones de coopération économique et commerciale dans 18 de ces pays.
Il est juste de dire que la réalisation de l'initiative "la Ceinture et la Route" aide non seulement à promouvoir l'industrialisation des pays de la région, mais également à intégrer ces pays sur la carte de la globalisation économique via la passerelle que représente la Chine.
Il est clair qu'en promouvant l'initiative chinoise, Beijing cherche à rééquilibrer l'économie mondiale, mettant en avant "la globalisation inclusive" au lieu de "la globalisation fragmentée" qui prévalait.