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Dernière mise à jour à 09h50 le 30/09

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Ni Dongfang, le dévoreur de pierres de Qingtian

Xinhua | 30.09.2017 08h50

Le grand ma?tre de la sculpture sur pierre de Qingtian, Ni Dongfang, se lève depuis 30 ans à 5h00, travaille dans son atelier de 7h00 à 9h30, puis dirige les travaux de sculpture dans le parc culturel de pierre Qiansiyan jusqu'à 11h30.

M. Ni, agé de 89 ans, a l'esprit vif et est solide comme le roc. "On m'a souvent demandé si je faisais du kung-fu. Oui, je pratique le 'kung-fu d'escaliers' : je monte et descends les escaliers chez moi plusieurs fois par jour. C'est un 'kung-fu d'escaliers perpétuel'", plaisante-t-il.

Il habite dans le bourg de Qingtian, connu pour une pierre apte à l'ajour qu'apprécient les lettrés chinois depuis l'antiquité. Cette technique de l'ajour est qualifiée de "broderie sur pierre". Grace à la diaspora chinoise originaire de cette région, de nombreuses sculptures de ce style ont été importées en Europe depuis 300 ans.

Son père vendait des sculptures et du thé en France. Il mettait du thé dans un pot de fer et une sculpture au milieu des feuilles de thé pour ne pas la briser. Comme il ne parlait pas fran?ais, il signalait le prix à l'aide de ses doigts. Les Fran?ais, ne comprenant pas bien si deux doigts signifiaient vingt, deux cents ou deux mille, payaient le prix qui leur semblait raisonnable, ce qui était souvent une bonne surprise pour le vendeur.

M. Ni a passé les trente premières années de sa vie dans son petit village montagneux avec sa mère, auprès de qui il a appris la sculpture. Son apprentissage, à peine commencé, a été malheureusement interrompu par l'invasion des militaires japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Il se contentait de scier la pierre, puisque les élèves utilisaient à l'époque des encriers en pierre. Grace à ce savoir-faire il a réussi à entrer dans une usine de sculpture sur pierre de Qingtian en 1955.

A l'age de 31 il y sciait toujours la pierre. Mais, chaque jour, il passait deux heures supplémentaires dans l'atelier pour regarder comment les vieux artisans travaillaient. Lorsqu'un jour il présenta l'une de ses oeuvres au chef de l'usine, il re?ut le feu vert pour pratiquer la sculpture.

"Durant les trente années suivantes, j'ai pu étudier la sculpture. Mon emploi du temps était trop chargé pour que je continue à m'instruire, et les commandes étaient si importantes que je travaillais jour et nuit", se souvient-il.

"C'est à ma retraite que j'ai pu lire et réfléchir tranquillement. J'ai disposé des livres partout chez moi, et, lorsqu'une idée me vient, je la note tout de suite, même si c'est pendant un repas", indique-t-il.

"J'ai consacré toute ma vie à tenter de réaliser une oeuvre parfaite, et je réfléchis toujours à ce qui doit être laissé ou enlevé sur une pierre. Il ne faut pas sculpter de fa?on excessive, sinon il s'agit d'un produit commercial et non d'une oeuvre d'art", note le ma?tre.

L'un de ses chefs-d'oeuvre est une pierre d'environ 15 cm3 qu'il n'a pas du tout sculptée. Comme la pierre elle-même a la silhouette d'une personne couchée, il lui a donné le nom de "Belle aux bois dormant". Il n'a pas hésité à échanger tous ses biens contre cette pierre, par crainte qu'elle ne soit gachée par quelqu'un incapable de l'apprécier à sa juste valeur.

Un autre chef-d'oeuvre aprement convoité et baptisé "Fleurs en plein épanouissement et Lune ronde" lui a valu une offre de 20 millions de yuans. "Je ne l'ai pas vendu. Je ne peux pas le vendre ! J'ai réalisé cette oeuvre, mais elle appartiendra toujours au peuple de Qingtian. Je veux que mes chefs-d'oeuvre restent à Qingtian", déclare le ma?tre.

Pour bien préserver ses oeuvres, M. Ni a beaucoup investi afin de faire de sa maison une salle d'exposition portant le nom de "Pavillon pour priser la pierre". Quand le musée de la sculpture sur pierre de Qingtian a été construit, il lui a fait don d'une grande partie de ses oeuvres, y compris celle qu'il n'a pas voulu vendre pour 20 millions de yuans, et il a fait construire en 2017, en coopération avec un industriel, un musée portant son nom où il expose 200 autres de ses oeuvres.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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