Dernière mise à jour à 11h21 le 24/07
Le Cap-Vert veut figurer parmi les premiers pays d'Afrique à mettre en ?uvre une technologie de cinquième génération (5G), en partenariat avec Huawei, a déclaré mardi à Praia le vice-Premier ministre, Olavo Correia.
M. Correia, également ministre des Finances, s'adressait à la presse après avoir présidé à Praia l'atelier "Promouvoir la 5ème génération de communications mobiles au Cap-Vert", organisé par l'Agence de régulation économique multisectorielle (ARME) en partenariat avec la multinationale chinoise Huawei.
Pour réaliser son objectif, le Cap-Vert compte, a-t-il précisé, sur le soutien de la Chine et, en particulier, de Huawei, une multinationale spécialisée dans les équipements de réseau et de télécommunications basée à Shenzhen, dans la province chinoise du Guangdong.
"Dans de nombreux domaines, nous n'avons aucune compétence ni aucune courbe d'expérience et nous ne pouvons pas attendre 20 ou 15 ans avant que nos jeunes aient ces compétences", a expliqué le ministre.
C'est pour cette raison, a-t-il indiqué, qu'il a demandé à Huawei l'établissement d'un accord stratégique à moyen terme visant à faire du Cap-Vert une nation numérique et à introduire la 5G de manière progressive et programmée dans l'archipel.
Selon Olavo Correia, les techniciens analyseront la question et proposeront au gouvernement la meilleure fa?on de la traiter afin que la 5G puisse être introduite "au plus vite" au Cap-Vert.
"C'est le changement dont le pays a besoin. Vitesse, proximité de service, efficacité et transparence de gestion que la technologie permettra. Et nous, le gouvernement, voulons faire du Cap-Vert une nation numérique", a-t-il déclaré.
Lorsqu'on lui a demandé s'il était temps de parler de la 5G, quand la 4G commence à peine, Olavo Correia a répondu que "la vitesse aujourd'hui est un problème clé".
Selon le gouverneur, "les Cap-Verdiens doivent accélérer le rythme".
"Si nous voulons une vie meilleure, un meilleur revenu, davantage d'opportunités, nous ne pouvons pas continuer avec la vitesse, la productivité et la qualité d'hier", a-t-il averti, ajoutant que "tout cela est arrêté" et que l'approche doit être changée.