Dernière mise à jour à 09h01 le 12/12
Le ministère ougandais de la Santé a lancé mardi sa troisième Enquête sur les indicateurs du paludisme (Malaria Indicator Survey - MIS) destinée à fournir des statistiques mises à jour sur les schémas de prévalence et de transmission de cette maladie et sur sa prévention dans l'ensemble du pays.
Selon un communiqué du ministère, cette enquête se déroulera sur deux mois avec pour thème : "compter les étapes dans la lutte contre le paludisme".
"L'objectif de cette enquête est d'obtenir des estimations nationales et subnationales sur la prévalence du paludisme et ses facteurs de risque, ainsi que des indicateurs sur la couverture des programmes, sur les comportements, connaissances et attitudes (à ce sujet) sur la base d'un échantillon représentatif au niveau nation", indique ce communiqué.
Cette enquête ciblera toutes les femmes de 15 à 49 ans dans près de 9 000 ménages dans tout le pays.
Selon le ministère, le paludisme reste l'une des maladies les plus meurtrières en Ouganda. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes restent exposées à un risque élevé du fait de leur faible immunisation contre cette maladie.
Selon les chiffres du ministère, cette maladie est responsable de 30% à 50% des visites à l'h?pital en ambulatoire, de 15% à 20% des hospitalisations et de 9% à 14% des décès de patients hospitalisés.
La précédente enquête, menée en 2014-2015, avait révélé une baisse significative de la prévalence du paludisme, tombée de 47% à 19%.