Dernière mise à jour à 10h02 le 11/12
Le Canada doit corriger ses erreurs et cesser d'enfreindre les droits et intérêts légitimes des citoyens chinois, et rendre des comptes sincères au peuple chinois, faute de quoi il devra en payer le prix fort.
Du c?té canadien, quelque chose a été faite qui est profondément choquant pour la communauté internationale. Meng Wanzhou, citoyenne chinoise et directrice financière de Huawei, qui allait prendre un avion à Vancouver, a été arrêtée par les autorités canadiennes à la demande des états-Unis. Il s'agit d'une violation grave des droits et intérêts légitimes d'une citoyenne chinoise : c'est illégal, ce n'est pas conforme à la situation et c'est par essence extrêmement mauvais.
En l'absence de motifs clairs, l'arrestation et la détention d'une personne constitue une violation flagrante de ses droits fondamentaux. La police canadienne a arbitrairement ignoré l'esprit de la loi et fait des choix qui témoignent d'une culpabilité présumée, et elle a même menotté les poignets et les chevilles de Mme Meng. Traiter de manière déraisonnable une citoyenne chinoise comme une coupable, bafouer de manière flagrante ses droits fondamentaux et insulter sa dignité personnelle, est-ce digne des pratiques d'un pays civilisé ? Comment, avec de tels actes, les gens pourraient-ils encore avoir un sentiment de justice ?
L'utilisation de toutes sortes de moyens inappropriés pour réprimer la société chinoise Huawei a révélé les sentiments sombres de certaines personnes, mais cela revient pour ces gens à se tirer une balle dans le pied. Chaque initiative de Huawei a des répercussions sur le monde entier : Huawei compte plus de 2 000 fournisseurs, non seulement des sociétés chinoises telles que AAC, BYD et Foxconn, mais également des sociétés américaines telles que Qualcomm, Intel et Broadcom. Après que les médias eurent annoncé que le Canada avait arrêté la dirigeante de Huawei, le marché boursier américain a fortement chuté. Les analystes du marché ont souligné que l'incident de l'arrestation augmentait l'incertitude du jugement du marché sur l'avenir.
La Chine ne causera pas de problèmes, mais que les choses soient claires : elle ne craindra jamais rien et personne ne devrait sous-estimer sa confiance en elle-même, sa volonté et sa force. Après avoir pris connaissance de la situation, la partie chinoise a commencé à déposer des protestations solennelles, et immédiatement fourni une assistance consulaire à Mme Meng. Le 8 décembre, la Chine a convoqué d'urgence l'ambassadeur du Canada en Chine, pour lui faire solennellement part de sa désapprobation et de sa contestation la plus énergique de l'arrestation de la directrice financière de Huawei. La Chine a également instamment demandé au Canada de libérer immédiatement la détenue et de protéger efficacement ses droits et intérêts légitimes, avertissant la partie canadienne que, faute de quoi, cela aura des conséquences graves et que le Canada devra en assumer l'entière responsabilité.
Le Canada doit réfléchir clairement et comprendre qu'il ne saurait y avoir de limites floues entre justice et arbitraire. Le Canada doit absolument corriger ses fautes, éviter de porter atteinte aux droits et intérêts légitimes des citoyens chinois et rendre des comptes clairs au peuple chinois, afin d'éviter de devoir payer un lourd tribut pour ces actes.