Dernière mise à jour à 08h50 le 28/02
Le ministre d'Etat gabonais en charge des Travaux publics, Jean Pierre Oyiba, a conclu vendredi dernier à Libreville un accord avec la Société d'exploitation du Transgabonais (SETRAG) dans le but de mobiliser une enveloppe de 200 milliards de FCFA pour réhabiliter le chemin de fer national.
Le protocole d'accord a été signé entre M. Oyiba, la ministre des Transports Estelle Ondo et le directeur général de la SETRAG, Patrick Claes.
L'accord rentre dans le cadre d'un avenant à la convention de concession déjà signée, et qui prévoit un programme d'investissement pour améliorer le niveau de services de la voie ferrée.
L'Etat gabonais s'est engagé à supporter 61 milliards de FCFA. Le reste du financement sera apporté par la SETRAG. L'engagement de l'Etat porte sur la réhabilitation des infrastructures de base.
Les travaux débuteront début mars prochain et s'achèveront en 2021 pour le volet infrastructures, et en 2023 pour le reste.
Inaugurée au début des années 90, le chemin de fer gabonais (650 km) para?t vétuste. Il conna?t beaucoup de déraillement à l'origine d'un ralentissement du trafic alors qu'il sert notamment à transporter les minerais de manganèse entre la ville de Moanda et le port d'Owendo dans la périphérie de Libreville. En 2017, la SETRAG a transporté 4 millions de tonnes de manganèse.
Le bois exploité le long de la voie ferrée est aussi acheminé vers le port d'Owendo via ce chemin de fer.