Dernière mise à jour à 09h32 le 23/10
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a dirigé dimanche le pays dans des prières nationales, appelant les Kenyans à maintenir la paix avant les élections présidentielles prévues le 26 octobre prochain.
M. Kenyatta qui a exhorté les électeurs à se rendre en grand nombre pour exercer leur droit démocratique lors de la nouvelle élection présidentielle, a également appelé les Kenyans à ne pas permettre aux politiciens de les inciter à se battre.
"Même si j'invite tous les Kenyans à venir voter, ceux qui voteront et ceux qui ne le feront pas devront se rappeler qu'après le 26 octobre, ils seront toujours voisins et continueront à vivre ensemble harmonieusement", a-t-il déclaré dans le comté de Nakuru.
Ses remarques sont intervenues après le retrait du leader de l'opposition, Raila Odinga, de l'exercice de réorganisation de la présidentielle, qui a appelé ses partisans à ne pas participer aux nouvelles élections.
M. Kenyatta a déclaré qu'il n'y aurait pas de retour sur les élections, même si le président de la commission électorale avait déclaré la semaine dernière que l'environnement n'était pas propice aux élections crédibles.
M. Odinga a déclaré qu'il n'y aurait pas d'élections le 26 octobre et a appelé à des manifestations à l'échelle nationale ce jour-là.
Les divisions croissantes entre les deux camps rivaux ont provoqué des tensions dans de nombreuses régions du pays, les dirigeants de la Super Alliance nationale (NASA, opposition) et du parti au pouvoir, le Jubilé, battant des tambours de guerre avec leurs déclarations.
Après les élections du 8 ao?t, Odinga a contesté les résultats de la présidentielle, affirmant que les responsables électoraux avaient truqué le vote en faveur du président sortant Uhuru Kenyatta.
La Cour suprême a par la suite annulé les résultats du scrutin et ordonné une nouvelle élection, invoquant des irrégularités.
M. Odinga a annoncé son retrait de la course, arguant que les erreurs qui entra?naient l'annulation du vote étaient susceptibles d'être répétées car aucune réforme n'avait été entreprise au niveau la commission électorale.