Dernière mise à jour à 09h06 le 05/09
L'organe électoral du Kenya a fixé lundi au 17 octobre la date de la répétition du scrutin présidentiel, suite à une injonction en ce sens de la Cour suprême du pays vendredi dernier.
Le président de la Commission indépendante des élections et des frontières (IEBC), Wafula Chebukati, a déclaré qu'il n'y aurait pas de nouveau candidat dans ces nouvelles élections prévues suite à la décision de la Cour suprême d'annuler le scrutin présidentiel du 8 ao?t.
Le dirigeant d'opposition Raila Odinga, avec son colistier Kalonzo Musyoka, et le président Uhuru Kenyatta avec son colistier William Ruto seront les seuls candidats, a annoncé M. Chebukati.
"La Commission réexamine actuellement les exigences opérationnelles et procédurières pour la tenue de nouvelles élections et elle en communiquera les détails aux parties prenantes aussi t?t que possible", a-t-il dit dans un communiqué à l'issue d'une session plénière à Nairobi.
à la lumière du verdict de la Cour suprême, il est impératif de publier un jugement détaillé concernant la requête close récemment, afin de permettre à l'organe électoral d'identifier les points à améliorer dans la gestion de ces nouvelles élections, a souligné M. Chebukati.
"La Commission appelle toutes les parties prenantes à faire preuve de patience et de compréhension tandis que nous travaillons ensemble à assurer des élections libres, équitables, crédibles et pacifiques", a-t-il dit.
Le 1er septembre, la Cour suprême a appelé à la tenue de nouvelles élections dans les 60 jours suivant la découverte d'irrégularités dans la réélection de M. Kenyatta le mois dernier.
Le tribunal a jugé que l'élection présidentielle n'avait pas été menée en conformité avec la Constitution, ce qui rend les résultats nuls et non avenus. La Cour a estimé que M. Kenyatta n'avait pas été élu de manière valide.
Quatre des six juges de la Cour suprême ont voté en faveur de M. Odinga, du parti de la Super alliance nationale (NASA), qui contestait les résultats des élections et avait saisi le tribunal suprême du pays pour demander leur annulation.