Dernière mise à jour à 11h14 le 22/02
Le nouveau gouvernement nommé par décret lundi soir a pour but de relever le défi de la sécurité et du développement, a expliqué mardi à la presse le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.
Ce nouveau gouvernement est composé de 32 membres, dont deux ministres délégués et quatre secrétaires d'Etat et sept femmes, alors que l'équipe précédente comptait 29 ministres.
Pour M. Thiéba, cet ajustement, - puisque seulement deux ministres ont quitté l'équipe gouvernementale alors que cinq autres ont fait leur entrée -, doit être en phase avec les réalités et répondre aux enjeux sécuritaires présents.
Appelé une deuxième fois pour conduire le Programme national de développement économique et social (PNDES), le programme présidentiel, M. Thiéba a expliqué également l'éclatement du ministère de l'Administration territoriale, de la sécurité et de la décentralisation en deux entités par souci d'efficacité.
Il s'agit d'un ministère plein de la sécurité conduit par Simon Compaoré et l'Administration territoriale et de la décentralisation confiée à Siméon Sawadogo.
Par souci d'efficacité également, le ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières a été scindé en deux. Le professeur Alpha Oumar Dissa garde uniquement l'Energie et cède les Mines et les Carrières au nouvel entrant, Oumarou Idani.
Le chef de l'Etat qui cumulait depuis son élection le poste de ministre de la Défense a cédé son portefeuille à Jean Claude Bouda qui dirigeait jusqu'à ce remaniement le Département de la Jeunesse et de la Formation professionnelle.
M. Bouda cède son fauteuil à l'ex-ministre de la Santé, Sma?la Ouédraogo qui occupe désormais le portefeuille de la Jeunesse et de la Formation professionnelle.
Le nouvel entrant au Département de la Santé est le Pr Nicolas Méda. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, le Pr Filiga Michel Sawadogo laisse sa place à un nouvel entrant, le Pr Alkassoum Ma?ga, enseignant de sociologie à l'Université de Ouagadougou.