Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a déclaré lundi soir de ne pas avoir l'intention d'acquérir un nouvel avion présidentiel, mettant fin aux rumeurs selon lesquelles l'acquisition d'un nouvel appareil était envisagée.

"C'est une polémique qui se mène, mais je voulais qu'on sache qu'en aucun moment, le président du Faso que je suis, n'a engagé un débat pour le changement de l'avion présidentiel", a déclaré à son retour de Bamako au Mali, le président Kaboré, lors d'un point de presse à l'aéroport international de Ouagadougou.

"Si j'avais peur de prendre cet avion, je n'allais pas rentrer dedans", a-t-il dit, précisant que "le jour où Le Pic de Nahouri sera dangereux pour la vie du président, on le laissera au sol et on fera autre chose".

M. Kaboré a rassuré qu'au regard du contexte du Burkina Faso, "vous pouvez compter sur moi pour ne pas engager des frais de prestige pour le président du Faso".

Le président burkinabè a pris part au sommet des cinq pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) sur le terrorisme.

"On a demandé que la mise en place de patrouilles conjointes soit faite rapidement en fonction des moyens dont nous disposons pour assurer la sécurité des frontières", a dit le président Kaboré.

Le Burkina Faso, longtemps épargné, est devenu l'une des cibles privilégiées des terroristes depuis les attaques de Ouagadougou le 15 janvier 2016, faisant 30 morts et 70 blessés.