Dernière mise à jour à 08h55 le 27/10
Le ministre rwandais de la Gestion des catastrophes et des Affaires de réfugiés, Seraphine Mukantabana, a réitéré mercredi la position de son gouvernement sur la nécessité de reloger les réfugiés burundais à d'autres pays.
"Nous voulons parler avec des responsables du HCR sur la fa?on de mettre en ?uvre cette décision", a déclaré Seraphine Mukantabana aux journalistes à Kigali, en marge d'une réunion de haut niveau pour discuter de la question des réfugiés.
La réunion de Kigali a rassemblé des responsables rwandais et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en vue de discuter des plans stratégiques pour la gestion de l'asile au Rwanda, et de renforcer le partenariat entre l'agence onusienne et le gouvernement rwandais.
Le Rwanda avait annoncé sa position plus t?t cette année après que le Burundi l'ait accusé de former des rebelles pour tenter de déstabiliser le Burundi, accusations rejetées par Kigali.
Mme Mukantabana a déclaré mercredi que le déplacement des réfugiés burundais à d'autres pays serait réalisé progressivement, et que cela ne concerne pas la fermeture des camps de réfugiés burundais qui ont véritablement besoin de protection.
Volker Turk, haut commissaire assistant de l'ONU pour les réfugiés, a déclaré qu'il était important de souligner que l'octroi de l'asile est un "acte humanitaire et non politique".
"Nous cherchons à ce que nous pouvons faire afin de trouver des solutions pour les réfugiés. Nous avons encore des réfugiés congolais dans le pays, nous avons des réfugiés burundais dans le pays, et nous espérons beaucoup que nous pouvons travailler avec vous tous pour trouver un solution. Nous savons que garder les gens en exil ne va pas être la solution", a-t-il dit.
Le Rwanda accueille plus de 80.000 réfugiés burundais sur son sol.