Dernière mise à jour à 09h01 le 04/07
Jean Ping, ancien président de la Commission de l'Union africaine (UA) et l'un des sérieux candidats à l'élection présidentielle du 27 ao?t prochain, a promis samedi de procéder à plusieurs réformes politiques s'il est élu à la magistrature suprême.
Jean Ping, qui vient d'achever une tournée nationale de près de deux ans, a déclaré à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, qu'il mettrait en place une commission afin d'abroger l'actuelle Constitution pour restaurer celle de 2011.
Il veut aussi mettre en ?uvre une politique de réconciliation du peuple gabonais, à l'image de la commission vérité et réconciliation créée par Nelson Mandela lorsqu'il a pris le pouvoir en Afrique du sud post-apartheid.
Il a enfin déclaré qu'il ne fera qu'un seul mandat.
"J'ai effectué cette tournée pour rencontrer les Gabonais, conna?tre leurs problèmes. J'ai découvert les problèmes, les gens qui vivent des difficultés d'une autre époque. J'ai visité plusieurs villages où il n'y a ni eau courante, ni électricité", a déclaré Jean Ping. "C'était aussi l'occasion de me faire conna?tre", a-t-il ajouté.
Le scrutin du 27 ao?t aura lieu en un tour unique, selon la Constitution gabonaise.
Le président est élu pour un mandat de sept ans renouvelable autant de fois.
Le président sortant Ali Bongo Ondimba est candidat à sa propre succession.