Dernière mise à jour à 14h20 le 06/04
Le secrétaire général de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), le diplomate tchadien Ahmad Allam-Mi, a condamné avec fermeté mardi la situation politique sécuritaire marquée par des tirs d'armes automatiques lundi dans les quartiers sud de Brazzaville.
Le secrétariat général de la CEEAC "condamne avec fermeté les attaques armées survenues dans la nuit du 3 au 4 avril 2016 à Brazzaville et déplore les pertes en vies humaines et les dégats matériels enregistrés", affirme le communiqué publié à Libreville, siège de la CEEAC.
Il appelle les parties prenantes congolaises à "la plus grande retenue" et à "privilégier les voies pacifiques dans le règlement des différends politiques", souligne l'institution d'intégration régionale qui compte 11 Etats membres.
"Le secrétariat général de la CEEAC réitère sa disponibilité et son engagement constant à travailler, aux c?tés des autres acteurs internationaux, dont les Nations Unies et l'Union Africaine, en vue de contribuer à la quête d'une solution concertée et pacifique à la situation actuelle", conclut le communiqué.
Le gouvernement congolais a annonca mardi en fin d'après-midi, qu'au total dix-sept personnes ont trouvé la mort dans les affrontements qui ont secoué la partie sud de Brazzaville lundi.
Six commissariats de police ont été incendiés, ainsi que deux postes de contr?le des services des douanes et des Eaux et forêts, un siège d'arrondissement. Des domiciles privés ont également été saccagés et incendiés, tout comme des véhicules. Les assaillants identifiés comme des ex-miliciens Ninja-Nsiloulou proches de l'ancien rebelle Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi ont également emporté des armes.
Ces violences sont intervenues dans la suite de la contestation de la réélection du président Denis Sassou Nguesso au pouvoir depuis plus de 30 ans.