La ministre burundaise à la Présidence chargée des affaires de la Communauté Est-Africaine (CEA), Léontine Nzeyimana, a exprimé lundi son optimisme que son pays présiderait aux destinées de la Communauté.

"Normalement la présidence de ce sommet devrait revenir au Burundi", mais c'est au prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEA prévu le 29 février de décider le pays qui va présider aux destinées de cette Communauté après la Tanzanie dont le mandat a expiré au mois de novembre 2015, selon les préoccupations au niveau national, a expliqué la ministre à Xinhua,

Elle reste tout de même optimiste qu'il reviendra au Burundi de présider aux destinées de la CEA malgré des desideratas de certains Burundais qui ont fait un mauvais lobbying auprès des organes dirigeant cette Communauté sans y parvenir.

"Il n'y a pas de crainte parce que le Burundi est représenté dans tous les organes de la CEA. Il n'y a rien qui se perd et l'essentiel, c'est l'entente entre les chefs d'Etat. Il y a eu des accusations par certaines organisations de la société civile et des partis politiques qui voulaient que le Burundi soit exclu de la CEA, qu'il n'occupe pas la présidence du sommet et qu'il n'obtienne pas le poste de secrétaire général de la Communauté. Tout cela n'a pas été accepté parce que même l'Assemblée de la Communauté n'a pas le mandat de prendre de telles décisions", a rassuré la ministre Léontine Nzeyimana.

Le sommet qui devait avoir lieu en novembre 2015 en Tanzanie, a été reporté, car la Tanzanie alors sortait des élections et n'a pas encore mis en place un gouvernement.

La Communauté Est-Africaine est composée du Burundi, du Kenya, de l'Ouganda, du Rwanda et de la Tanzanie. Le Soudan du Sud a fait également la demande d'adhésion.