Dernière mise à jour à 11h35 le 12/02
Jeudi, le Soudan, l'égypte et l'éthiopie ont mis un terme à leurs réunions sur le grand barrage du Nil sans signature du contrat de consultation avec les entreprises d'exécution.
"La signature du contrat a été retardée car les trois pays ont besoin de mener des consultations supplémentaires sur la formule de contrat afin qu'elle soit conforme aux exigences juridiques des trois pays,'' a déclaré le ministre soudanais des Ressources en eau et de l'Electricité Mutaz Mussa.
"Dès que les consultations nationales des trois pays seront achevées, le contrat sera prêt à être signé,'' a-t-il ajouté.
Une nouvelle série de négociations sur le Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD) avait commencé à Khartoum dimanche. Une commission tripartite, réunissant les trois pays, a discuté de la proposition technique présentée par deux groupes fran?ais, BRL et Artelia, qui doivent mener les études techniques de l'impact probable du GERD sur les pays situés en aval du barrage, le Soudan et l'égypte.
Le GERD inquiète l'égypte car le barrage pourrait avoir un impact sur sa part des eaux du Nil, qui atteint 55,5 milliards de mètres cubes. Parallèlement, l'éthiopie a dit que le barrage aura très vraisemblablement un impact sur ses ressources, notamment sur son secteur de l'électricité.
Le GERD s'étend sur une superficie de 1 800 kilomètres carrés et devrait être terminé dans trois ans. Son co?t atteindra 4,7 milliards de dollars.