Dernière mise à jour à 15h23 le 19/01
Le gouvernement ivoirien a signé un mémorandum visant à évaluer et améliorer la gouvernance et la transparence dans les pays africains grace à un instrument mis en place par l'Union africaine (UA), au terme d'un séminaire de trois jours ouvert vendredi à Abidjan.
"Ce mémorandum donne carte blanche au représentant du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) en charge de l'évaluation de la C?te d'Ivoire de faire son travail sans aucune interférence du point focal que nous représentons", a déclaré le ministre ivoirien de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Ally Coulibaly, paraphant le document au nom du gouvernement ivoirien.
"Nous sommes un pays ouvert, moderne qui est prêt à appliquer toutes les règles relatives à la bonne gouvernance", a ajouté Ally Coulibaly.
Le MAEP est un instrument qui a pour objectif d'améliorer la gouvernance et la transparence dans ses pays membres.
Pour garantir la mise en ?uvre de cette évaluation, le ministre de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur a annoncé la mise en place d'une commission nationale de 21 membres issus de l'administration, du secteur privé et de la société civile.
Le représentant du MAEP en charge de l'évaluation en C?te d'Ivoire, Mahamoud Youssouf Khayal, s'est réjouit de ces dispositions prises par le gouvernement ivoirien pour garantir la mise en ?uvre de l'évaluation du MAEP.
"D'ici 18 mois, nous pourrons conclure l'évaluation de la C?te d'Ivoire grace à la forte volonté politique des autorités ivoiriennes", a-t-il relevé non sans indiquer que "sur 35 pays membres du MAEP, seulement 17 ont pu être évalués à ce jour".
Le MAEP a été adopté en mars 2002 au Nigeria, dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) par les chefs d'Etat et de gouvernement du continent.
Il se veut un instrument pour la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique avec pour objectif d'encourager l'adoption des politiques, normes et pratiques qui conduisent à une stabilité politique, à une forte croissance économique, au développement durable et à une intégration économique accélérée du continent.